Saviez-vous que nous n’avons pas un mais trois cerveaux ? Cela fait beaucoup de monde sous le chapeau.
Le cerveau triunique a été mis en évidence par un neurologue américain nommé Mac Lean dans les années 60. En effet, le cerveau de l’être humain est en réalité constitué de trois cerveaux à la fois autonomes et interdépendants. Le cerveau a évolué et s’est développé au même rythme que les ères principales de l’évolution de l’être humain.
Le cerveau reptilien : On attaque ou on fuit ! Il s’agit-là de notre cerveau primaire tout dédié à notre survie. Revenons à l’ère préhistorique … On l’imagine bien là le gros dinosaure devant nous ? Pas besoin à l’époque d’avoir inventé le fil à couper le beurre pour savoir qu’il valait mieux prendre ses jambes à son cou plutôt que s’arrêter cueillir des fleurs. Ce cerveau primaire est toujours actif, toujours responsable de notre survie. L’hyper-vigilance c’est lui !
Le cerveau limbique : Il s’agit-là du siège de notre mémoire et de nos émotions. Il est aussi en charge de nos premiers apprentissages. C’est le plus actif et le plus dominant chez les enfants, voilà pourquoi un enfant exprime ses émotions telle que la joie, la colère ou la tristesse si bruyamment. Il ne sait pas les contrôler et cela va prendre cinq bonnes années pour que le cortex prenne un peu le relais.
NB : A tous les parents, ne désespérez-pas, un cerveau ne devient mature qu’à 25 ans… Hé oui.
Le cortex : Voilà le boss. Le siège de l’intelligence, du langage, de la conscience. Bon, il est boosté par le limbique qui lui refile pas mal d’infos quand même. Il a pris tellement de place tout au long de notre évolution qu’il s’est replié sur lui-même car impossible à priori de pousser les murs, le crâne a dit « non, évitons l’effet tête de poulpe ». Aplati, un cortex fait environ 2 mètres carrés. D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir un cortex replié, d’autres mammifères tels que le chien ou le grand singe en ont un également.
La sophrologie va nous permettre de mettre tout ce petit monde au repos :
– On sécurise le reptilien.
– On apprend à mieux traverser ses émotions.
– On met le cortex en RTT.